Il y a environ deux semaines, 250 salariés-es de Renaud-Bray dans 11 succursales ont débrayé, déclenchent une grève générale illimité précédent le temps des fêtes. Organisé par le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, les syndiqués-es ont eu assez de l’impasse de 11 mois des négociations.
S’opposant aux dictas de la partie patronale, les salariés-es réclament la reconnaissance du métier de libraire, une augmentation de salaire de trois pourcent par année pour trois ans, ainsi que la stabilité des horaires travail.
On réclame la reconnaissance du métier de libraire contrairement au titre commis que veut l’employeur. Un-e libraire se spécialise à un sujet ou une section d’une succursale, permettant de mieux répondre aux besoins des clients, tandis que le commis pourrait seulement référer la section où se trouverait le besoin du client. En terme de salaire, on part à 10,39 dollars l’heure – 24 cents au-dessus du salaire minimum. Après trois ans, c’est 11,13 l’heure ; 11,82 l’heure pour cinq ans d’expérience ; ensuite, pour huit ans de travail, c’est 12,78 dollars l’heure. Les grévistes veulent seulement pouvoir suivre le coût de la vie. L’employeur impose la flexibilisation des horaires pour économiser dans le coût du travail, pourtant un-e salariés-es pourra se ramasser avec un panier d’épicerie en moins pour un mois ou se trouver dans une survie d’une paie à l’autre.
Les grévistes appellent au boycott ainsi qu’au soutient sur les lignes de piquetage. Pour plus d’information, visitez : culturederesistance.wordpress.com