La crise du capitalisme pousse de plus en plus de gens à tirer des conclusions révolutionnaires, à commencer par la jeunesse. Des centaines d’étudiants frustrés de l’insécurité économique et des dettes, de l’oppression et de la discrimination, de la violence étatique, de la guerre et de la destruction économique ont donné leur nom pour s’impliquer avec les différents clubs locaux de la Riposte socialiste étudiante (RSÉ) / Socialist Fightback Students (SFS) sur les campus à travers le pays, et ont participé à nos événements lors du premier mois de la session.

Nous avons tenu des kiosques de littérature lors des journées des clubs sur plus d’une douzaine de campus. Des étudiants intéressés par notre groupe ont assisté à nos conférences, qui se sont souvent terminées au bar pour continuer la discussion. Même des étudiants du secondaire tentent d’établir des clubs à leur école! Le début du mois de septembre a aussi été marqué par les manifestations pour la fête du Travail, où les camarades de Fightback ont organisé d’impressionnantes interventions.

Le fait que les clubs locaux de la Riposte socialiste étudiante se font de plus en plus nombreux et actifs à travers le pays est symptomatique d’une radicalisation générale dans la société. Cela marque un important pas en avant dans la lutte pour le socialisme au Canada et au Québec, et les camarades sur le terrain peuvent sentir que la RSÉ comble un vide important.

McGill et Concordia 

Les camarades de Socialist Fightback à McGill étaient présents pour les trois « Soirées d’activités », du 5 au 7 septembre. Nous avons été généralement bien accueillis par les jeunes curieux qui se sont politisés lors de la dernière période. Bien que l’on considère la population étudiante de McGill comme étant plutôt conservatrice, il est évident que de plus en plus d’étudiants regardent vers la gauche pour comprendre l’état du monde aujourd’hui. Au total, nous avons vendu 35 journaux et 18 livrets et avons récolté 140 signatures de gens qui souhaitent en apprendre davantage sur l’implication au sein du groupe. Nous sommes en train de devenir un point de référence à McGill puisque nous sommes le seul groupe ouvertement socialiste sur le campus.

Lors de la journée des clubs de Concordia cette année, la table de Fightback était très populaire. Les discussions vivantes que nous avons eues avec les étudiants nous ont permis de vendre 44 journaux et de récolter 79 signatures pour notre liste d’envoi! Les personnes qui passaient par notre table étaient excitées de voir un groupe ouvertement socialiste sur le campus, et étaient impressionnées par notre niveau d’organisation et par la nombreuse littérature que nous avions à offrir.

Le samedi 9 septembre, nos clubs à Concordia et McGill ont joint leurs forces pour tenir un « 7 à 9 » socialiste, notre premier événement de l’année scolaire. Fidèles à notre tradition établie lors des années passées, nous avons encore dépassé nos attentes avec plus de 70 personnes présentes, remplissant ainsi le sous-sol du bar Brutopia, au centre-ville de Montréal. C’est le résultat du travail acharné de nos militants des deux universités, qui avaient amassé plus de 220 courriels et numéros de téléphone d’étudiants intéressés au cours de la semaine précédente.

Des dizaines de nouveaux visages sont venus au « 7 à 9 », montrant ainsi que la jeunesse s’intéresse aux idées du marxisme et cherche à s’organiser. Notre table de littérature était très populaire, et beaucoup de gens se sont procuré notre journal, des livrets et des livres. Nous avons vendu près de 60$ de littérature! Les discussions ont porté sur des sujets variés, et certaines ont duré jusqu’à très tard dans la soirée!

Puis, le 13 septembre, Socialist Fightback at Concordia and McGill a tenu son premier événement portant sur « Pourquoi le socialisme est nécessaire ». Plus de 50 personnes sont venues écouter la présentation de Kian Kenyon-Dean, militant pour Fightback et étudiant à McGill. Kian a parlé de la crise actuelle du capitalisme, de l’échec du libéralisme à résoudre la crise, et de l’impopularité croissante de l’establishment libéral et des politiques réformistes. La présentation fut suivie d’une heure de discussion animée.

La semaine suivante, le mercredi 20 septembre, Socialist Fightback at Concordia and McGill a tenu une discussion sur « L’actualité du Manifeste du Parti communiste » à McGill. Environ 45 personnes se sont présentées pour cet événement très réussi. Natalia Garcia, militante du groupe, a exposé pendant 25 minutes les principales idées du Manifeste, expliquant leur pertinence aujourd’hui. La présentation fut suivie d’une bonne discussion avec beaucoup de questions et d’interventions, et plusieurs ont signé notre liste d’envoi afin de devenir actifs avec le groupe! Ce début très réussi démontre que nous sommes en train de devenir un pôle d’attraction pour les étudiants radicalisés sur ces deux campus.

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Université de Montréal

Les camarades de La Riposte socialiste étaient présents lors de la « Foire des clubs étudiants » de l’Université de Montréal tenue le 30 août dernier, afin d’y diffuser les idées marxistes auprès de la population étudiante. Nous avons vendu 17 copies du journal La Riposte socialiste, deux livrets, et avons également amassé 50 adresses courriel de personnes intéressées à en savoir plus sur nos activités.

Nous étions de loin l’organisation la plus imposante de la foire. L’ambiance générale était bonne, plusieurs personnes voulant en connaître plus et commencer à s’impliquer pour construire les forces du marxisme révolutionnaire sur le campus!

Puis, le mercredi 20 septembre dernier, les camarades de l’UdeM ont organisé leur première conférence, qui portait sur « De quoi aurait l’air le socialisme? ». Une trentaine de personnes se sont déplacées pour l’occasion! La discussion montrait que la plupart des gens dans la salle étaient déjà gagnés à l’idée de lutter contre le capitalisme, et le questionnement portait plutôt sur comment on pouvait se rendre à une société socialiste.

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Cégep du Vieux-Montréal

À la rentrée au Cégep du Vieux-Montréal, les camarades ont tenu 4 kiosques de littérature lors des deux premières semaines de cours. Ces kiosques ont été un succès! La réception des étudiants et des étudiantes face aux idées du socialisme était bonne. Nous avons fait près d’une trentaine de contacts. Plusieurs d’entre eux semblaient souhaiter s’impliquer avec nous et créer un comité au Cégep du Vieux-Montréal! Nous avons vendu près d’une vingtaine de copies de La Riposte socialiste.

Notre premier événement tenu sur le campus portait sur « La crise du capitalisme et la révolution socialiste ». La discussion a touché à de nombreux sujets, notamment la question de l’environnement, comment convaincre les gens de la pertinence du socialisme, qu’est-ce que les militants peuvent faire pour assurer qu’une révolution l’emporte, etc. La discussion s’est clôt avec un appel à aider à former le comité sur le campus, ce qui a été reçu avec enthousiasme par les participants!

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Cégep Marie-Victorin 

Les camarades de La Riposte socialiste ont entamé leurs activités au Cégep Marie-Victorin au cours des dernières semaines afin d’y construire un comité. Nous avons organisé 5 kiosques de littérature où nous avons vendu 42 copies de La Riposte socialiste, 3 livrets et un livre, en plus d’amasser près de 100 signatures! Ces succès sont la poursuite de notre travail entamé sur le campus le printemps dernier, et nous comptons continuer dans cette voie.

Après ce travail de mobilisation, nous avons tenu le 6 septembre dernier notre première conférence publique de la session, portant sur la question « Le socialisme est-il possible? ». Cet événement a attiré une vingtaine de personnes, et nous y avons vendu pour 40$ de littérature marxiste. Il ne manque pas d’intérêt pour les idées du socialisme sur le campus, et il n’en tient qu’à nous de construire le groupe!

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La fête du Travail et la lutte contre le racisme

Cette année, Fightback a organisé un contingent socialiste sous la bannière « Travailleurs unis contre l’extrême droite ». Nous étions clairement le contingent le plus énergique et politisé de la manifestation, avec nos affiches pouvant lire « end racism, end capitalism » (« mettons fin au racisme, mettons fin au capitalisme ») et « An injury to one is an injury to all » (« Une attaque contre un est une attaque contre tous »).

Plus de 60 socialistes ont participé à notre contingent, incluant des militants syndicaux et des étudiants des différentes universités, collèges et écoles secondaires. Ce fut une puissante démonstration de la popularité grandissante des idées socialistes que nous voyons tout autour du globe. Plusieurs militants syndicaux ont fait remarquer notre haut degré d’organisation, avec nos quatre kiosques de littérature au début de la marche, en plus de nos nombreux groupes de camarades vendant le journal Fightback tout au long de l’événement. Nous avons vendu plus de 200 exemplaires du journal lors de la marche! Fightback est manifestement en train de s’établir comme la plus importante force de la gauche révolutionnaire, et cela nous aide à gagner en autorité dans le mouvement ouvrier.

Fightback a également participé aux activités de la fête du Travail à Waterloo et Hamilton. À Waterloo, notre littérature marxiste a été très bien reçue lors d’un barbecue organisé par les syndicats, où quelques centaines de travailleuses et travailleurs étaient présents. Nos camarades ont été invités à prendre la parole au prochain Conseil syndical régional de Waterloo. À Hamilton, notre club Socialist Fightback s’est joint au cortège, où nous avons reçu un accueil chaleureux (ainsi que plusieurs saluts rouges!), et avons vendu beaucoup de journaux lors du pique-nique qui a suivi la marche. À Oshawa, nous avons vendu 14 copies de Fightback, dont une à la députée du NPD Jennifer French qui a affirmé être sympathisante de longue date de notre organisation.

Université Ryerson 

Les camarades de Socialist Fightback Students ont participé à la journée des clubs de l’Université Ryerson le 6 septembre dernier. Au cours de la journée, plus de 110 étudiants ont signé notre liste d’envoi et nous avons vendu 42 journaux. Notre kiosque situé au coin occupé de Gould et Victoria était le plus visible de tous les kiosques sur le campus. Avec 13 militants de la SFS présents, nous étions fort probablement le groupe le plus nombreux.

L’atmosphère sur le campus était plus radicale que lors des dernières années, avec plusieurs étudiants affirmant avoir été radicalisés par l’élection de Donald Trump et les événements de Charlottesville. Beaucoup d’étudiants ont été attirés par notre énorme bannière antifasciste, et reconnaissaient Fightback à cause du rassemblement antifasciste que nous avions organisé quelques semaines auparavant qui avait reçu une couverture médiatique importante. Un grand nombre de ces étudiants que nous avons rencontrés lors des journées des clubs ont assisté à nos événements tenus par la suite.

Le 13 septembre, nous avons organisé un événement intitulé « Après Charlottesville : comment vaincre l’extrême-droite ». Environ 50 personnes ont assisté à la présentation d’Alex Grant, rédacteur pour Fightback. Les participants ont apporté des contributions, des questions, et même des critiques réfléchies qui ont suscité une vivante discussion démocratique sur la lutte contre la réaction d’extrême-droite, une discussion qui s’est poursuivie au bar par la suite.

Puis, le 20 septembre, nous avons organisé un événement sur le thème « Marxisme ou intersectionnalité ». La discussion fut introduite par Jessica Cassell, membre de la rédaction de Fightback. Environ 30 personnes ont participé à cette rencontre. Une discussion instructive sur la lutte contre l’oppression et la discrimination s’en est suivie et s’est elle aussi poursuivie au bar.

Ces événements étaient beaucoup plus gros que ceux de toutes les autres organisations politiques du campus, ce qui montre l’intérêt croissant pour les idées socialistes. Nous croyons qu’il y a de grandes possibilités pour la croissance des idées marxistes à Ryerson dans l’année qui vient!

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UofT

Lors de la foire aux clubs de la première semaine d’école, une vingtaine de militants de Socialist Fightback Students ont amassé 150 signatures à nos deux kiosques sur place. Nous avons vendu 25 journaux et livrets aux étudiants, la plupart étant des étudiants en première année qui rencontraient des socialistes pour la première fois. La semaine suivante, nous avons également tenu un kiosque de littérature lors d’un festival de rue, ce qui nous a permis de vendre une autre douzaine de journaux et livrets et d’obtenir une centaine de signatures supplémentaires d’étudiants désireux de s’impliquer avec nous et d’en apprendre sur les idées marxistes. Lors de ces deux journées, il y avait un flot continu d’étudiants qui s’arrêtaient à notre table pour discuter de la nécessité d’une révolution socialiste.

Ces foires aux clubs ont été suivies de deux événements très réussis. La première conférence, « Pourquoi nous faut-il une révolution », donnée par Farshad Azadian, organisateur politique pour Fightback, a attiré une trentaine de personnes. La discussion a porté largement sur le débat « réforme ou révolution ». Il a été souligné qu’en tant que marxistes nous luttons pour toutes les réformes qui amélioreraient les conditions de vie des travailleurs et des jeunes, aucune réforme n’est permanente sous le capitalisme. Il s’agit d’un système où l’exploitation, l’oppression et les crises sont inhérentes, et c’est ce système qui doit être renversé. La presque totalité des participants à l’événement a levé sa main lorsqu’on a demandé qui aimerait se joindre à nous pour construire un club local de la SFS à UofT.

La semaine suivante, le 21 septembre, le club de la SFS à UofT a organisé un événement sur le thème « Après Charlottesville : Comment vaincre le fascisme », avec une présentation par le rédacteur de Fightback, Alex Grant. Plus de 30 personnes se sont présentées à cet événement où il fut souligné que le fascisme est un produit du capitalisme en crise, et que la lutte contre lui est intrinsèquement liée à la lutte pour le socialisme. Il y a présentement des dizaines d’étudiants de UofT qui participent activement à nos rencontres et qui sont sérieusement engagés dans l’étude du marxisme révolutionnaire!

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« 7 à 9 » socialiste à Toronto

Cet enthousiasme s’est reflété à notre « 7 à 9 » socialiste tenu le vendredi, où beaucoup d’étudiants de UofT se sont présentés. Beaucoup d’étudiants de Ryerson et d’autres venus d’aussi loin que l’Université York se sont aussi déplacés au centre-ville pour discuter de politique révolutionnaire.

Au total, ce sont plus de 60 personnes qui ont participé à cette activité. Les discussions ont porté sur une variété de sujets comme l’environnement, la nature humaine, la chute de la Yougoslavie, ou encore sur la politique révolutionnaire au Moyen-Orient et au Kurdistan. Au moins 15 personnes ont accepté de se joindre aux cercles de lecture marxistes qui vont s’établir sur les différents campus.

George Brown College

Le club étudiant Socialist Fightback récemment fondé au collège George Brown a tenu son premier kiosque de littérature au campus St James sur la rue King. Les étudiants étaient très enthousiastes envers le club, ils étaient particulièrement préoccupés par le problème des inégalités économiques. Une bonne partie de ces étudiants sont nouveaux à la politique et aux idées du socialisme, mais sont excités à l’idée d’en apprendre davantage. Environ 50 étudiants ont signé notre liste d’envoi, et nous avons également vendu une douzaine de journaux et livrets.

Ce collège est plutôt dépourvu en matière de clubs et d’activités sur le campus, et plus particulièrement quant à la politique de gauche. Il y a un grand potentiel pour la croissance de notre club à George Brown.

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Université York

Les camarades de Socialist Fightback Students ont entamé la première semaine de la session avec une campagne d’affichage concertée, deux kiosques de littérature et une discussion introductive intitulée « Qu’est-ce que le marxisme? ». Comme le capitalisme entraîne la montée des inégalités et la diminution des conditions de vie, un sentiment de frustration et de colère est en progression chez les étudiants, plusieurs d’entre eux provenant de milieux ouvriers.

Nous l’avons vu lors de notre discussion publique où 50 étudiants se sont rassemblés pour discuter de théorie marxiste. La présentation fut donnée par le rédacteur du journal Fightback, Alex Grant, et a été diffusée en direct sur Facebook. La vidéo a maintenant atteint les 1700 visionnements! Après cette discussion vivante et riche, les personnes présentes se sont fait demander si elles voulaient s’impliquer avec Socialist Fightback. 14 nouvelles personnes ont levé la main et ont donné leur nom.

La semaine suivante, le 14 septembre, les camarades de York ont tenu un événement sur la lutte contre le fascisme. 50 étudiants ont assisté à cette discussion portant sur la nécessité d’un mouvement militant de masse lié à des demandes socialistes pour vaincre le fascisme. Nous avons également organisé une conférence sur « Le marxisme et l’émancipation des femmes » qui a également attiré environ 50 personnes. La présentation a permis de souligner que le capitalisme s’appuie sur l’oppression des femmes et que la lutte pour la libération des femmes doit être liée à la lutte contre le capitalisme et à la lutte des classes. La participation élevée à ces deux événements démontre la croissance significative des rangs et de l’influence des marxistes à York!

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Hamilton : des gains à McMaster malgré le sabotage fasciste 

Le club Socialist Fightback à McMaster a tenu un kiosque de littérature lors de la journée des clubs sur le campus. Nous avons pu distribuer quelques centaines de pamphlets, qui ont été reçus avec enthousiasme par les étudiants désireux de devenir actifs politiquement. Nous avons tenu une réunion dans un café après la journée des clubs, et une demi-douzaine de personnes intéressées à discuter du marxisme se sont présentées.

Les camarades de Hamilton ont fait face à des problèmes la semaine suivante, alors que notre événement d’introduction au marxisme du 13 septembre dernier a été saboté par des fascistes affiliés à l’organisation « Proud Boys », un groupe pour hommes seulement qui se dit ouvertement pro-occidental, en faveur de l’interdiction de l’immigration, et qui demande de ses nouveaux membres qu’ils « entrent en confrontation physique avec un militant antifasciste lors d’un rassemblement public ».

Un « McMaster Proud Boys meeting » avait été annoncé, celui-ci se déroulant à la même heure et au même endroit que l’événement de la SFS. Il est ensuite devenu clair que cette rencontre n’en était pas une et n’était qu’un prétexte pour que ceux qui l’avaient organisée en fassent part à l’université, afin de faire annuler la réservation pour notre événement.

La police de McMaster a ensuite refusé l’accès à nos militants et aux étudiants qui venaient assister à notre événement. Il est important de noter que la police a pu voir que nos militants n’étaient pas les Proud Boys et que nous étions de toute évidence membres de Fightback, qui est une organisation antiraciste et anti-sexiste. Les policiers ont examiné de près notre littérature alors qu’ils harcelaient nos militants.

Il s’agit indéniablement d’un acte de sabotage où les fascistes, de connivence avec la police, ont été capables de saboter un événement organisé par des socialistes. Les motifs des fascistes sont clairs : ils veulent physiquement réprimer les organisations de gauche, les organisations ouvrières, et veulent briser la résistance des militants antiracistes et anti-sexistes. Cependant, le fait qu’ils utilisent de telles tactiques plutôt que d’oser se montrer en personne démontre leur faiblesse. Quant à nous, nos méthodes pour faire taire les fascistes ne sont pas de compter sur l’administration des campus et sur la police, mais sur la force de l’unité des travailleurs et des étudiants.

Nous ne serons pas intimidés par les fascistes réactionnaires! Notons que nous avons gagné l’appui du président du syndicat des travailleurs de la bibliothèque du campus ainsi que celui d’autres figures de la communauté ouvrière dans une véritable démonstration de solidarité de classe.

Nos réunions et activités vont continuer sur le campus et nous nous attendons à grossir nos rangs au cours de l’année, particulièrement à cause du fait que le renforcement des fascistes et des racistes provoque chez beaucoup de gens une prise de conscience de la nécessité d’une organisation socialiste. C’est ce que nous avons pu constater la semaine suivante avec la douzaine de personnes venues discuter de théorie marxiste et qui sont intéressées à nous aider à construire le groupe à Hamilton!

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Waterloo

Les camarades de la SFS à Waterloo ont tenu des kiosques de littérature lors des trois premières semaines de la session et également lors de la journée des clubs. Nous avons amassé environ 100 adresses courriel d’étudiants intéressés à en apprendre davantage sur le socialisme et à s’impliquer avec le club. Presque 30 personnes ont assisté à notre premier événement le 15 septembre portant sur la lutte contre le fascisme, et le 22 septembre, nous avons eu une assistance record de 40 personnes pour une discussion sur « Pourquoi nous faut-il une révolution », introduite par Alex Grant. Ce nombre impressionnant de participants et l’enthousiasme de ceux-ci à l’idée de s’impliquer avec le club local de la SFS à Waterloo démontrent la soif de théorie marxiste sur le campus!

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Université de Victoria

Le club local de la SFS à UVic a commencé l’année en force avec des événements et plusieurs kiosques de littérature où nous avons pu discuter avec des dizaines d’étudiants. Les camarades ont tenu un kiosque lors de la journée des clubs et nous avons eu un accueil très positif. 55 étudiants ont signé notre liste d’envoi et se sont arrêtés à notre table pour discuter de socialisme. Lors du Salon du livre anarchiste tenu la même semaine, les camarades ont vendu 13 copies du journal Fightback, ainsi que quelques livrets. Lors des semaines suivantes, beaucoup des jeunes qui s’étaient arrêtés à nos kiosques sont venus aux événements. Le 15 septembre, le club de la SFS à UVic a tenu un « 7 à 9 » très réussi, avec plus d’une douzaine de participants, dont nombre d’entre eux ont fait part de leur intérêt pour s’impliquer dans le club. Le 20 septembre, les camarades ont tenu un événement intitulé « Y a-t-il une montée du fascisme en Amérique du Nord? » auquel 20 personnes ont participé, ce qui est un reflet de la tendance qu’on remarque à travers le pays, où les jeunes se radicalisent de par l’émergence de groupes d’extrême droite, et cherchent une solution révolutionnaire. Nous avons maintenant une solide base de soutien à UVic, ce qui nous permettra d’atteindre des couches plus larges d’étudiants et de construire une influence sur le campus.

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Université de l’Alberta 

Nous sommes très excités à l’idée d’avoir maintenant un club local de la SFS à l’Université de l’Alberta à Edmonton, dans la province souvent surnommée le « Texas du Canada », laissant entendre que sa population est de droite ou conservatrice. Nous avons vu à quel point cette étiquette ne collait pas à la réalité lorsque le règne de 44 ans des conservateurs a pris fin avec l’élection du NPD lors des dernières élections provinciales. De toute évidence, les gens cherchent un changement véritable et un mécontentement important cherche à s’exprimer chez les travailleurs et les jeunes. C’est ce que nous voyons avec l’intérêt grandissant pour le socialisme chez les étudiants à l’Université de l’Alberta, où la SFS a tenu deux événements très réussis lors du premier mois de la session.

Nous avons tenu un premier événement le 11 septembre dernier sur le thème « Socialisme 101 », pour lequel 20 personnes se sont déplacées. La présentation fut suivie d’une discussion énergique et de nombreux participants ont exprimé leur désir de revenir assister à d’autres événements. Notre second événement, « Qu’est-ce que le fascisme et comment le combattre? », a attiré pas moins de 50 personnes! Après l’événement, une demi-douzaine de participants sont venus au bar afin de continuer la discussion et en apprendre davantage sur l’implication au sein de Fightback. Cet événement nous a fait connaître à l’université, et nous nous attendons à ce que de nombreuses personnes présentes deviennent actives afin de construire les forces du marxisme sur le campus comme à l’extérieur.

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Rejoignez la lutte révolutionnaire!

L’intérêt pour le socialisme ne fait que grandir et nos militants et militantes n’ont jamais été aussi motivés. Ce que nous construisons est unique sur les campus. Nous créons un espace pour discuter des idées, de la théorie et de l’histoire d’une manière concrète et qui peut être appliquée dans les luttes d’aujourd’hui et de demain. Nous ne construisons pas un groupe de discussion académique. Nous ne regardons pas la société de manière contemplative, passive et abstraite. Nous discutons les idées politiques dans le but de participer activement à la lutte des travailleurs, des travailleuses et des jeunes.

Nous souhaitons atteindre la couche la plus large possible de travailleurs et de jeunes afin de fournir les meilleures idées pour lutter contre les inégalités, l’oppression, la pauvreté, l’austérité capitaliste et la guerre. Nous participons dans les luttes sur les lieux de travail et au sein des diverses communautés. Nous organisons des piquets de grève de solidarité. Nous appuyons toute lutte des opprimés. Nous levons des fonds pour des mouvements révolutionnaires pour appuyer des luttes locales. Notre but est d’amener les idées du socialisme aux jeunes, aux opprimés, aux travailleurs, afin d’unir nos luttes et de gagner.

Si vous avez pris la décision de devenir actifs, et que vous voulez apporter votre aide dans la lutte pour le socialisme, contactez-nous. Nous nous engageons à vous aider. Envoyez nous un courriel à  lariposte@marxiste.qc.ca contactez-nous au 514-973-9614.

Impliquez-vous en construisant un club étudiant socialiste sur votre campus!

Construisons un mouvement révolutionnaire et socialiste au Québec et au Canada!