Forte de sa majorité parlementaire, la CAQ a réussi à faire adopter sa réforme de la Charte de la langue française, le projet de loi 96, la semaine dernière. Un seul autre parti a voté en sa faveur : Québec solidaire. Cette grave erreur du parti de gauche québécois souligne l’urgence de défendre une position de classe sur la question nationale et linguistique.
La nomination d’une nouvelle PDG anglophone, Tracy Robinson, en janvier dernier à la tête de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) a soulevé un véritable tollé. En effet, cette décision signifie que son conseil d’administration ne contient maintenant plus aucun dirigeant francophone. Il ne s’agit pas d’un cas isolé, mais d’une manifestation du vieil anglo-chauvinisme canadien. Quelle devrait être l’approche socialiste face à cette affaire?
Le projet de loi 96 sur la langue officielle et commune du Québec, déposé par la CAQ en mai dernier, est à l’étude et revient périodiquement dans l’actualité depuis des mois. Il s’agit essentiellement d’une mise à jour de la loi 101. Alors que la communauté anglophone s’y oppose, tous les partis et les syndicats sont d’accord avec le projet de loi, ou pensent qu’il s’agit d’un pas en avant insuffisant. Clairement, lorsque toutes les organisations syndicales et QS se rangent plus ou moins derrière un gouvernement réactionnaire de droite, quelque chose ne tourne pas rond. D’où vient cette étrange quasi-unanimité, et quelle devrait être la position socialiste sur cette question?
Le règne de François Legault commence à prendre des airs de duplessisme. Il ne cache d’ailleurs pas son admiration pour Maurice Duplessis, le premier ministre qui a dirigé le Québec d’une main de fer dans les années 40 et 50. « [Duplessis] avait beaucoup de défauts, mais au moins il défendait sa nation », Legault a-t-il lancé récemment à l’Assemblée nationale.
Le débat des chefs en anglais du 9 septembre dernier a entraîné un tollé qui a pris toute la place dans la couverture médiatique des élections au Québec depuis une semaine. L’animatrice Shachi Kurl a posé une question au chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, au sujet de la loi 21 sur la « laïcité », de la loi 96 sur la langue française et du racisme. Il s’en est suivi un ralliement presque unanime derrière le Bloc québécois et la CAQ pour « défendre le Québec », auquel même les libéraux québécois et Québec solidaire se sont joints. Cela ne peut avoir que des conséquences réactionnaires.
Après avoir été presque anéanti il y a quelques années par la vague orange, le Bloc québécois s’est réinstallé sur la scène. Il surfe actuellement en deuxième position dans les intentions de vote au Québec. Devant des partis qui suscitent au mieux l’indifférence, le Bloc est souvent vu comme une valeur refuge où aller placer son vote. Au moins, se disent certains, le Bloc défend les intérêts du Québec et des Québécois. Mais de quels Québécois le Bloc défend-t-il les intérêts?
Une idée reçue veut que fédéralistes et nationalistes soient comme chats et chiens. Mais quand vient le temps d’enlever le droit de grève aux travailleurs, les politiciens et faiseurs d’opinions des deux camps s’entendent comme des vieux chums.
En tant normal, la monarchie est le dernier des soucis des travailleurs canadiens et québécois. Mais à l’occasion, un nouveau scandale nous rappelle que cette institution archaïque, inutile et anti-démocratique continue de se trouver au cœur du système politique canadien. Il va sans dire que les marxistes sont les plus fervents partisans de l’abolition de la monarchie et du Sénat. Mais comment y arriver?
Avec le 50e anniversaire des événements d’Octobre 1970 cet automne, les débats sur le Front de libération du Québec ont ressurgi. Les uns dénoncent les felquistes comme de vulgaires « terroristes ». Les autres les célèbrent comme un modèle à suivre. D’autres encore reconnaissent les problèmes dénoncés par le FLQ, mais jugent qu’il aurait dû […]
« Avant qu’on se marie, je t’ai dit que je serais du côté des travailleurs, que j’étais un peu fanatique. Oui, je le suis. Je suis un fanatique des travailleurs, de quiconque est défavorisé, pour le reste de ma vie, peu importe les conséquences. » -Michel Chartrand à Simonne Monet-Chartrand Il y a dix ans […]
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