Les forces du marxisme au Canada se sont donné comme mission d’organiser les millions de personnes au pays qui affirment que le communisme – et pas seulement le socialisme – est le meilleur système économique. Nous devons remercier l’Institut Fraser, think tank de droite, de nous avoir alertés à ce sujet dans son récent sondage.

Et cette mission n’est pas un secret. Elle ne peut pas être plus publique! D’un océan à l’autre, de Vancouver à Halifax, les membres de la section canadienne de la TMI appellent ouvertement tous celles et ceux qui se considèrent comme communistes à s’organiser!

À travers le pays, les camarades ont repeint leurs villes en rouge, en collant des affiches et des autocollants avec le slogan : « Es-tu communiste? Si oui, rejoins-nous! » Et ce n’est pas que nous qui le dit : la droite s’en est également aperçue. À Edmonton, quelqu’un a publié une plainte du genre « ces affiches sont partout dans mon quartier! » Nos affiches ont même eu un petit impact culturel, avec des parodies telles que « Es-tu gai? Si oui, ce n’est pas grave ».

La réaction a été énorme. Après avoir vu nos affiches avec Karl Marx les incitant à militer avec nous, des milliers de personnes nous ont contacté via notre site Web, nous demandant de nous rejoindre. Et plus de 150 personnes se sont jointes à nous depuis le début du mois de septembre. Nous avons reçu des centaines de messages tels que « Le capitalisme est un système économique en faillite », et « Il faut qu’on tue ces c*****ds. Tu leur donnes un doigt, ils te prennent le bras – puis tu te rends compte qu’ils ne te voient même pas du haut de leur tour d’ivoire ».

Cet immense succès s’étend à travers tout le Canada. Nous avons toujours été fiers d’avoir bâti une organisation aussi bien dans le Canada anglophone qu’au Québec. Et au Québec, la réaction a été gigantesque. Plus de 60 personnes nous ont rejoint depuis le mois de septembre, dans des villes comme Montréal jusqu’à Gatineau, Trois-Rivières et la ville de Québec. Pour la première fois de notre histoire, nous avons plus de 200 membres au Québec!

Ce succès s’étend jusqu’à la côte ouest. En Colombie-Britannique, où les coûts exorbitants de la vie poussent les gens ordinaires dans la pauvreté, plus de 20 personnes se sont jointes à nous depuis septembre. C’est impressionnant quand on prend en compte le fait que nous n’avions qu’une vingtaine de personnes dans cette province avant ça. Nous sommes passés de quatre branches à neuf dans cette province!

Ensuite il y a l’Alberta, le soi-disant  « Texas du Canada! » – une province de camions et de rodéos, où les gens ont toujours voté conservateur et continueront de le faire. Nous sommes heureux de vous dire que c’est faux. Tout comme l’Alberta n’est pas à l’abri de la crise du logement, elle n’est pas non plus à l’abri de la radicalisation provoquée par la crise du capitalisme. En Alberta, nous avons connu une croissance de 50% depuis le mois d’août, passant de six à 10 branches. À Calgary, le cœur du conservatisme canadien dont le produit d’exportation le plus connu est le tristement célèbre Ted Cruz, nous avons doublé de taille!

Les communistes peuvent aussi être rencontrés dans des dizaines de campus universitaires à travers le pays, organisant des événements de recrutements massifs avec des titres comme « Rejoins les communistes aujourd’hui! ». À l’université McGill, nos camarades ont tenu un événement de recrutement de masse très réussi. Plus de 60 personnes y ont assisté et les camarades ont recruté 10 personnes sur place! Des scènes de ce genre peuvent être observées sur les campus de tout le pays. À l’Université de la Colombie-Britannique, nous n’avions qu’une seule branche en août. Grâce au travail assidu de nos camarades, nous en avons maintenant trois! Nos affiches sont si célèbres sur le campus de l’UCB que des gens les ont même parodiées pour les élections du syndicat étudiant.

Des contingents de communistes ont également été aperçus lors de manifestations à travers le pays, comme celle du Front commun au Québec et les contre-manifestations contre les lois transphobes à travers le pays.

L’influence du communisme s’étend également à des villes près de chez vous! Des camarades de Kingston, Sherbrooke, Québec, Mississauga et Hamilton ont créé de toutes nouvelles branches, et des cellules de communistes apparaissent dans tout le pays, de Fort Saskatchewan à l’Ouest à Charlottetown à l’Est!

Mais la popularité du communisme ne se limite pas aux millions de jeunes radicaux. La droite a même contribué à notre croissance en partageant des photos de notre matériel.

La réponse massive à notre campagne « Es-tu communiste? » au Canada n’est que le résultat du désastre qu’est devenu le capitalisme aujourd’hui. Des masses de gens se rendent maintenant compte de ce que les communistes de la TMI savent depuis des années : le système est malade. La société se désintègre sous nos yeux et les gens cherchent désespérément un moyen de s’en sortir. Jusqu’à présent, nous n’avons fait qu’effleurer la radicalisation.

Tout cela pousse des millions de personnes à se tourner vers des conclusions communistes. « Seul le communisme et le socialisme peuvent sauver ce monde », a écrit une personne sur notre site Web. Et ce n’est que le début d’un processus de radicalisation de masse qui aboutira à une révolution, tant au Canada que dans le monde.

Mais même si la révolution est inévitable, la victoire ne l’est pas forcément. L’histoire montre que pour triompher, la classe ouvrière a besoin d’un parti communiste de masse, un parti qui pourra lui donner une direction le moment venu. Ce parti doit être préparé à l’avance. C’est pourquoi un communiste n’est pas juste quelqu’un qui voudrait bien vivre dans une société communiste. Un communiste est un combattant déterminé, préparant un parti communiste pour les luttes titanesques à venir. C’est cela que la TMI cherche à construire, et c’est pour cela que nos camarades à travers le Canada travaillent nuit et jour, appelant toute personne qui se considère communiste à nous rejoindre! Alors si vous êtes communiste, rejoignez-nous. Avec votre aide, nous pouvons changer le monde.