Grève au Renaud-Bray : les briseurs de grève sont les patrons !

Le 6 décembre 2024, deux succursales de Renaud-Bray à Québec sont entrées en grève générale illimitée. Les salaires sont au cœur des négociations. Les travailleurs de la librairie ne gagnent que 15 cents au-dessus du salaire minimum. Certains n’ont même pas eu droit à une augmentation salariale après plus de 15 ans de service. Le […]

  • Nicolas D., Québec
  • lun. 24 févr. 2025
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Le 6 décembre 2024, deux succursales de Renaud-Bray à Québec sont entrées en grève générale illimitée. Les salaires sont au cœur des négociations. Les travailleurs de la librairie ne gagnent que 15 cents au-dessus du salaire minimum. Certains n’ont même pas eu droit à une augmentation salariale après plus de 15 ans de service.

Le 20 février 2025, on apprenait qu’au moins sept briseurs de grève auraient été utilisés contre les syndiqués. Il est évident que pour les patrons de Renaud-Bray, le droit de grève n’existe que sur papier, puisque ce sont eux-mêmes qui viennent travailler en pleine grève! En effet, parmi la liste des briseurs de grève, on retrouve trois gestionnaires d’autres succursales. Mathieu Cardinal, vice-président du siège social de l’entreprise, a même pris la peine de se déplacer de Montréal pour briser la grève.

Depuis le début des négociations, les patrons de Renaud-Bray font tout pour mépriser les syndiqués. Selon le Tribunal administratif du travail, le patronat aurait communiqué aux employés pour discréditer leur syndicat. Ailleurs, où les succursales ne sont pas encore syndiquées, le patronat interdit aux employés de discuter de syndicalisation. Le président du syndicat aurait même été expulsé deux fois de la librairie simplement pour avoir tenu informé les syndiqués de la négociation.

L’intimidation et les attaques contre le droit de grève et la liberté d’expression : telles sont les méthodes avec lesquelles les capitalistes « négocient » avec les travailleurs. Encore une fois, le patronat prouve qu’il se fiche de la table de négociation. La seule façon de les forcer à nous écouter est de stopper ses profits.

Solidarité avec les grévistes de Renaud-Bray!
En grève jusqu’à la victoire!
Piquet de grève : on ne passe pas!