Bangladesh, Venezuela : deux poids, deux mesures

Lorsque le gouvernement canadien parle de « droits de la personne », ce n’est que des mots vides pour masquer ses intérêts impérialistes.

Bangladesh : Hasina renversée! Les comités d’ouvriers et d’étudiants doivent prendre le pouvoir!

Les masses révolutionnaires ont renversé Hasina, mettant fin à un règne brutal qui durait depuis 16 ans! Mais l’armée complote pour arracher sa victoire au peuple. Les masses doivent être plus vigilantes que jamais. Tout le pouvoir doit revenir aux comités d’ouvriers et d’étudiants!

La révolte de l’Inde

Ce court article de Karl Marx, publié dans le New York Daily Tribune en 1857, commente la rébellion indienne qui a éclaté la même année contre la Compagnie britannique des Indes orientales. En quelques lignes, Marx dénonce l’hypocrisie de la bonne société anglaise horrifiée par la violence des rebelles alors qu’elle est le produit de décennies d’oppression. Ses propos sont d’une grande pertinence aujourd’hui dans le contexte des événements en Israël-Palestine.

Le conflit Canada-Inde met en lumière le déclin de l’impérialisme occidental

Justin Trudeau a lancé un pavé dans la mare quand il a déclaré à la Chambre des communes que son gouvernement enquêtait sur des « allégations crédibles » selon lesquelles l’Inde aurait commis un assassinat en sol canadien. Ces révélations explosives sont venues empoisonner la relation entre les deux pays, qui se sont échangés des représailles diplomatiques. Les répercussions de ce scandale de relations internationales représentent un autre coup pour l’impérialisme occidental, dans un contexte de déclin de l’empire américain et de montée de la Chine.

Chine : Alors que les confinements prennent fin, la lutte des classes s’intensifie

Ces dernières semaines, à l’approche du Nouvel An lunaire, la classe ouvrière chinoise est entrée dans une vague de grèves et de manifestations à caractère économique. Bien que ces luttes varient sur le plan de l’ampleur et de la combativité, elles donnent collectivement une indication claire de l’aggravation de la crise socio-économique et de la courageuse lame de fond de lutte de classe qui s’élève contre le régime capitaliste.

Pourquoi le Canada adopte-t-il une posture agressive contre la Chine?

La nouvelle Stratégie canadienne pour l’Indo-Pacifique marque une réorientation dans la relation du Canada avec la Chine, après des décennies de tentatives de rapprochement. La crise du capitalisme entraîne des tensions grandissantes entre les impérialistes, et le Canada se voit forcé de choisir son camp entre les deux puissances majeures, les États-Unis et la Chine.

Chine : les manifestations contre les confinements mettent le feu aux poudres

La semaine dernière, la méga-usine Foxconn de Zhengzhou, dans le Henan, a été le théâtre d’une violente confrontation entre les travailleurs et la police, et des manifestations importantes et violentes ont été signalées dans de nombreuses grandes villes dans le reste du pays. Comme nous l’avons prédit depuis longtemps, la crise profonde du capitalisme chinois commence à pousser les masses à l’action.

États-Unis et Chine : tensions croissantes dans le Pacifique

Début août, la visite à Taïwan de la porte-parole de la Chambre des représentants américains, Nancy Pelosi, a provoqué un regain de tension en mer de Chine. Aux yeux du gouvernement chinois, Taïwan est une province « sécessionniste »; il considère donc les démonstrations de soutien de Washington à Taipei comme des provocations (ce qu’elles sont effectivement).

Pelosi alimente le conflit avec la Chine avec sa visite à Taïwan

Après des jours d’intense spéculation et de faux-fuyants, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a atterri à Taipei, à Taïwan, à bord d’un avion de l’US Air Force. Cette provocation irresponsable et réactionnaire de l’impérialisme américain envers la Chine menace de déstabiliser l’ensemble de la région indo-pacifique.

Manifestations massives au Sri Lanka

Depuis la fin du mois de mars, des manifestations massives secouent le Sri Lanka. Elles réclament la démission du président Gotabaya Rajapaksa et de son frère, le premier ministre Mahinda Rajapaksa. Ni la répression, ni l’instauration d’un couvre-feu n’ont dissuadé le peuple de descendre dans la rue.