Le 30 octobre dernier, au Brésil, Luiz Ignacio Lula – le candidat du Parti des travailleurs (PT) – a remporté les élections présidentielles d’une courte tête : 50,9 %. Son adversaire, le président sortant Jair Bolsonaro (extrême droite), a déjoué tous les sondages au premier tour, puis a progressé de 6 millions de voix entre les deux tours, contre 2,6 millions pour Lula.
Le Canada, les États-Unis et l’Organisation des Nations unies (ONU) discutent ouvertement d’une nouvelle intervention en Haïti. S’il y a une chose que nous pouvons retenir de l’histoire d’Haïti, et en particulier l’histoire récente, c’est que toute intervention par les grandes puissances capitalistes n’a apporté que des souffrances aux travailleurs et aux pauvres du pays.
Le 13 juin, une grève a été lancée en Équateur par la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (CONAIE). Celle-ci réclame notamment le blocage des prix du carburant et des biens de première nécessité et la fin des politiques de privatisations. Ces demandes sont en contradiction directe avec les « recommandations » du Fonds monétaire international, comme avec la politique du gouvernement de Guillermo Lasso.
Avec 50,48 % des voix, Gustavo Petro et Francia Marquez ont remporté la course à l’élection présidentielle colombienne contre le démagogue de droite Rodolfo Hernandez. L’importance historique de la victoire de Petro, Marquez et du Pacto Histórico ne peut être sous-estimée. Gustavo Petro est devenu le premier président de gauche de l’histoire de la Colombie. Sa présidence représente un tournant dans la lutte des classes d’un pays où l’oligarchie capitaliste agit en bourreau en toute impunité.
Gabriel Boric, le candidat de Apruebo Dignidad (« Approbation dignité », gauche) a remporté les élections présidentielles chiliennes avec 56% des suffrages, soit près d’un million de voix d’avance sur son adversaire d’extrême-droite, Juan Antonio Kast. Cette victoire a été acquise par une mobilisation accrue dans les quartiers ouvriers, entre les deux tours.
La manifestation tant attendue de l’opposition au gouvernement cubain, prévue pour le 15 novembre (et donc surnommée 15N), n’a finalement pas eu lieu. Les liens de ses organisateurs avec Washington et avec des éléments contre-révolutionnaires et terroristes ont ôté toute légitimité à leurs appels. Mais le développement le plus intéressant de ces derniers jours est sans doute le rassemblement des « foulards rouges ».
La situation économique et politique en Haïti continue de se détériorer, sans que la souffrance des masses ne semble s’arrêter. Le problème des gangs, qui prend de l’ampleur depuis un certain temps, atteint maintenant des niveaux de crise, les gangs bloquant les ports et empêchant la livraison de carburant dans tout le pays dans le but de forcer la démission du premier ministre Ariel Henry. Après l’assassinat du président Jovenel Moïse au début du mois de juillet, qui reste encore entouré de mystère, le peu qui reste de l’État haïtien en voie de désintégration a été incapable de faire face à la situation.
Les États-Unis ont été frappés par une série de grèves d’une ampleur telle que le mois d’octobre a été qualifié de « Striketober ». Toute une série de secteurs ont été touchés : des soins de santé à la construction, de la charpenterie aux mines de charbon, des médias aux communications, de la confection de friandises aux céréales. Plus de 100 000 travailleurs se sont dotés de mandats de grève au cours du mois d’octobre.
Le président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné début juillet. De nombreux détails entourant son assassinat sont encore voilés de mystère. Alors que 27 suspects ont été arrêtés et qu’un total de 44 ont été détenus, dont quatre policiers et 18 anciens soldats colombiens, de nombreuses questions demeurent, notamment sur qui a organisé l’assassinat et pourquoi.
La situation à Cuba est grave. Le dimanche 11 juillet, dans plusieurs villes du pays, il y a eu des manifestations auxquelles, naturellement, les médias internationaux ont donné un large écho. D’où viennent ces manifestations? Quel est leur caractère? Et comment nous, révolutionnaires, devons y répondre?
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