La nouvelle édition de Défense du marxisme est maintenant disponible!

Beaucoup de monde le ressent mais peu nombreux sont ceux qui réussissent à l’expliquer. L’aliénation ce n’est pas seulement un concept philosophique, mais c’est surtout une réalité vécue par des millions de travailleurs : c’est la perception de l’activité humaine comme quelque chose d’externe, hostile et étranger et ses effets négatifs sur le corps et l’esprit. Ce phénomène pénètre chaque aspect de la vie humaine. Comme Marx l’avait déjà décrit, loin d’être une malédiction propre à l’existence humaine, l’aliénation est le produit de la société capitaliste.

Le marxisme considère le monde matériel réel, non pas comme une réalité statique et immobile, mais comme une réalité qui change et bouge constamment selon des lois que l’on peut découvrir. Cela permet aux marxistes d’examiner comment les choses étaient, comment elles sont devenues et comment elles seront très probablement à l’avenir. On oublie souvent que le marxisme a commencé en tant que méthode philosophique. Selon Engels, collaborateur intime de Marx, cette philosophie révolutionnaire est « notre meilleur instrument de travail et notre arme la plus acérée ».

Comment la vie est-elle apparue? D’où vient la conscience? Y a-t-il un sens à l’univers? Quelle est la différence entre le matérialisme et l’idéalisme en philosophie? Quel est la relation entre la science et la philosophie?

Cet article est la reprise d’un exposé oral réalisé dans le cadre d’une École marxiste de la section française de la TMI, en décembre 2021.

Ces vingt dernières années, les idées « postmodernes » n’ont cessé de gagner du terrain dans le monde académique. Par infusion, elles ont progressé dans d’autres sphères sociales. Elles sont au cœur de théories – intersectionnalité, théories « postcoloniales », etc. – qui trouvent un écho jusque dans la gauche réformiste. Elles sont aussi régulièrement évoquées dans les médias bourgeois, où […]

Présentation donnée par Jérôme Métellus à l’École francophone de la Tendance marxiste internationale en décembre dernier.

Depuis les années 1990, la théorie queer a gagné une certaine influence, surtout dans les universités. Mais ces idées ont aussi gagné en popularité dans certaines sections des organisations ouvrières. Dans cet article, nous proposons d’examiner de plus près ce qui se cache derrière cette théorie et de se pencher sur ce que devrait être la position marxiste à son égard.

La Tendance marxiste internationale relance cette année son journal In Defense of Marxism en format remanié et comme revue théorique de toute l’internationale. Il est maintenant possible de s’y abonner au Québec et au Canada. Comme l’explique Alan Woods dans le présent éditorial du nouveau numéro, les révolutionnaires ne peuvent se limiter aux luttes économiques immédiates pour la subsistance de la classe ouvrière. La lutte théorique, y compris sur le plan philosophique, fait partie intégrante de la lutte contre le capitalisme.

Comment acquiert-on des connaissances? Existe-t-il un monde réel au-delà de nos sens? Et si oui, quelle est notre relation avec lui? Dans cette importante contribution théorique, le rédacteur en chef de marxist.com, Alan Woods, défend le matérialisme contre l’idéalisme et le subjectivisme obscurantiste et postmoderniste en vogue aujourd’hui sur les campus universitaires.