Cet article est l’éditorial pour le numéro 14 de Révolution communiste. Abonnez-vous ici!
Gabriel Nadeau-Dubois a démissionné de son poste de porte-parole de Québec solidaire, et laisse derrière lui un parti en crise totale. Autrefois un parti qui parlait de dépasser le capitalisme, GND a depuis huit ans lutté pour modérer son programme et son image, sous prétexte d’en faire un « parti de gouvernement ». Le parti est plus loin de cet objectif que jamais.
Les choses ne vont pas mieux à l’échelle fédérale. Le NPD, parti fondé par le mouvement syndical il y a plus de 60 ans, est pratiquement impossible à distinguer du Parti libéral – qu’il a appuyé pendant trois ans! –, et s’est ainsi condamné à l’insignifiance. Sans surprise, les appuis au parti ont fondu comme neige au soleil.
Que se passe-t-il? Le point commun de la « gauche » partout, c’est qu’elle a accepté le capitalisme. Au lieu de lutter contre l’establishment, elle tente d’être acceptée par lui. Au lieu de lutter contre le système capitaliste, elle propose des petites réformes mineures (semblables aux partis libéraux) qui n’inspirent personne et qu’elle n’arrive pas à appliquer de toute façon. Elle est incapable de connecter avec la colère ambiante. L’échec de GND, comme celui de Jagmeet Singh et du NPD, reflète l’extrême faiblesse politique des réformistes de gauche.
Le capitalisme est de plus en plus discrédité. La droite populiste, tout comme l’establishment libéral, n’a aucune solution. Il nous faut notre propre parti. Un parti qui lutte sans compromis contre l’establishment, le système capitaliste et toutes les horreurs qu’ils entraînent. Voilà ce qu’est le Parti communiste révolutionnaire. Joignez-vous à nous!
Procurez-vous votre copie de Révolution communiste #14 sur notre catalogue!
