Gabriel Nadeau-Dubois vient de démissionner comme porte-parole de Québec solidaire.

Huit ans après avoir pris les rênes du parti, GND laisse derrière lui une formation moribonde, presque impossible à distinguer du PQ, et qui traîne en cinquième place des sondages. C’est l’expression de la faillite du réformisme de gauche en général.

Le gouvernement de la CAQ, qui il y a quelques années se posait comme le champion de la « liberté académique », piétine maintenant cette liberté pour plaire à ses amis sionistes.

Sans action collective des travailleurs affectés eux-mêmes, même le boycott le plus réussi du monde ne sauvera pas d’emploi. 

En avril 2023 nous expliquions à propos de la création de Santé Québec que « cette réforme ne règlera rien et ne fera qu’empirer les problèmes actuels ». Les coupes en cours confirment notre perspective.

Dans le monde à l’envers de l’Assemblée nationale, ceux qui s’opposent à un génocide sont des voyous, et ceux qui le soutiennent sont premiers ministres.

Derrière la charge contre Bouazzi se trouve une charge contre toute la gauche. Leur objectif est de la faire taire, et de s’arroger le droit de dire ce qu’ils veulent.

Comment expliquer cette défaite, alors que nous avons démontré que nous étions prêts à nous battre, et que nous avons même mené plusieurs séquences de grève, une première en plus de 20 ans?

Ce n’est qu’en défiant cette mesure antidémocratique que les travailleurs pourront repousser l’offensive des patrons.

Comme nous avions dit à l’époque de la loi 21, son adoption n’allait pas mettre fin à ce faux débat.