La Commune de Paris fut l’un des plus grands épisodes de l’histoire de la classe ouvrière française. Entre le soulèvement du 18 mars et la « Semaine sanglante », fin mai, Paris fut dirigé par les organes démocratiques des travailleurs, qui ont tenté de réorganiser la société sur des bases entièrement nouvelles – sans exploitation ni oppression. Les leçons de ces événements sont toujours d’une très grande actualité.

Cinq femmes ont été assassinées dans des cas de violence conjugale jusqu’à présent cette année au Québec. Le féminicide – le meurtre de femmes pour le simple fait d’être des femmes – est l’expression la plus atroce de l’oppression continue des femmes aujourd’hui. L’effet disproportionné de la pandémie sur les femmes a exacerbé cette oppression. Les mesures de confinement et le chômage ont poussé de nombreuses femmes à rester à la maison, où beaucoup sont piégées avec un conjoint violent, sans aucun répit. Cette situation a mis en lumière la pandémie continue de violence conjugale sous le capitalisme.

Le 9 mars dernier, Presse-toi à gauche a publié un article de Francis Dupuis-Déri intitulé « Les “wokes” : un piège de renard à ours ». Nous croyons malheureusement que cet article fait dans la caricature et les hommes de paille, et n’aide pas à mener un véritable débat sur les méthodes et les idées permettant de lutter contre l’oppression.

Entrevue avec Ana Karen Campos, militante de Izquierda socialista, sur le travail de la Ligue des femmes révolutionnaires et la situation des femmes au Mexique.

Marie Frederiksen est une dirigeante de Revolution, l’organisation sœur danoise de La Riposte socialiste. Elle a publié un livre sur la vie et les idées de Rosa Luxemburg et a préfacé un autre ouvrage sur le « Marxisme et le féminisme ». Dans cette entrevue réalisée avec nos camarades belges, elle aborde certaines des questions importantes soulevées par la lutte contre l’oppression des femmes.

Beaucoup de préjugés entourent Rosa Luxemburg : pour les réformistes, elle était réformiste; pour les staliniens, c’était une menchévik, une trotskyste. Pour certains anarchistes, c’est une figure libertaire, opposée à Lénine et à une conception prétendument autoritaire du parti, là où selon eux, Luxemburg est plutôt spontanéiste, s’appuyant sur le mouvement des masses. Tous ces préjugés diffamants, s’ils ont des objectifs différents, servent en réalité à la même chose : rejeter les idées authentiques du marxisme révolutionnaire.

Le RMG peut sembler attrayant pour la gauche, du moins en surface, mais quelle position les marxistes devraient-ils adopter à son égard?

Ce document présente une analyse marxiste révolutionnaire de l’origine de l’oppression des Autochtones, en opposition à l’hypocrisie libérale et réformiste de la « réconciliation » et au piège des politiques identitaires et de la théorie postcoloniale, avancées par des universitaires confortables. Les conclusions de ce travail n’ont jamais été aussi opportunes, étant donné les explosions récurrentes de la lutte des Autochtones en 2020.

Beaucoup de gens savent pourquoi ils s’opposent au capitalisme. Mais il est plus difficile de dire concrètement comment une nouvelle société fonctionnerait. De quelle façon nos vies individuelles seraient-elles touchées? En bref, à quoi ressemblera le socialisme?

Publié en mai 1970, ce document de Ted Grant peut être considéré comme l’un des textes fondateurs de la Tendance marxiste internationale.