Depuis plus de trois mois, les travailleuses et travailleurs de Viterra, à Bécancour, sont en grève. Les boss de cette usine de raffinage de canola et de soya sont sourds aux demandes des grévistes.
En plus de demandes sur les congés et vacances, la demande phare est celle d’une augmentation des salaires. Lors de la dernière convention, les travailleurs ont perdu plus de 5% de leur pouvoir d’achat. Cette lutte souligne la nécessité de lutter pour une indexation des salaires sur le coût de la vie.
Aussi, l’usine comble près de 75% des besoins du Québec en huiles et shortening pour la boulangerie et la margarine, et produit aussi de l’alimentation animale. Cette grève qui dure sera utilisée comme excuse pour monter les prix dans les épiceries et diviser les travailleurs. Ne les laissons pas nous diviser!
Ce que nous les communistes disons, c’est que Viterra, et toute l’industrie agro-alimentaire, devrait être nationalisée sous le contrôle démocratique des travailleurs! C’est le seul moyen de fournir une alimentation saine et durable à tous, à l’abri de la cupidité des patrons.
