Le dimanche 21 avril, les communistes de Québec ont participé à la manifestation régionale du Jour de la Terre. On a pût entendre ce qui est devenu une évidence : c’est le capitalisme qui détruit la planète.

Des slogans anticapitalistes tels que « Le capital nous fait la guerre, guerre au capital » ont été spontanément scandés par les manifestants. Nous pouvions lire des pancartes qui affirmaient que les riches banquiers sont responsables du réchauffement climatique. Des gens nous ont même rejoint pour crier « Justin détruit la Terre, Justin le génocidaire! ». 

Nombreux sont ceux qui ne font plus confiance à la classe dirigeante pour régler les choses, que ce soit pour le climat ou pour mettre fin au génocide du peuple palestinien.

Pourtant, le sentiment de vide et de manque de direction pour renverser le capitalisme persistait. 

La majorité des discours ont bien pointé du doigt que ce sont les capitalistes qui sont les responsables de la crise climatique. Or, ces interventions ne vont jamais jusqu’au bout de la solution. Au lieu d’appeler à exproprier les grandes entreprises, certains continuent de semer des illusions chez la classe ouvrière en proposant d’imposer des demi-mesures pour limiter la quête de profit des entreprises.

Les contingents du PQ et de QS étaient présents à la manifestation. Ils peuvent prétendre marcher pour la planète, mais concrètement, ils ne font rien. Aucun parti politique n’ose établir de lien entre la lutte écologique et la lutte contre le capitalisme. Les politiciens ont perdu toute crédibilité dans la lutte contre les changements climatiques. Ils sont tout autant complices que les capitalistes dans le réchauffement climatique. C’est eux qui leur donnent le feu vert pour tout détruire sur leur passage.

En 2019 à Québec, 25 000 manifestants avaient marché pour la grève mondiale du climat. Aujourd’hui, seulement quelques centaines ont marché sous la pluie. Le mouvement pour le climat est en déclin, et c’est sa direction réformiste qui le mène à une impasse. 

Les éléments les plus radicaux du mouvement pour le climat, surtout les jeunes, finissent par se décourager du manque de solutions. Il faut dès maintenant réussir à les organiser pour la révolution. 

C’est pour cette raison que nous sommes intervenus dans le mouvement pour le climat. Nous continuerons de gagner les jeunes anticapitalistes de Québec pour unir leurs forces dans une lutte pour le communisme.

Nous entrons dans une époque de crise où les feux de forêts et les inondations deviennent une norme acceptée par notre classe dirigeante. Les capitalistes nous conduisent à la pire barbarie. Il faut les renverser. 

Si aucun parti n’est à la hauteur de cette tâche, alors il faut créer un parti radicalement différent des autres. 

Le capital détruit la terre, fondons le Parti communiste révolutionnaire!