Mon salaud de patron : le gouvernement du Québec et ses coupes

Mon salaud de patron c’est le gouvernement du Québec et ses bureaucrates. Des coupes de 1,5 milliard de dollars dans le réseau de la santé ont fait en sorte qu’aujourd’hui nous avons dû dire au revoir à 11 collègues sur notre département de radiologie. Ces coupes à l’échelle de la province représentent une perte dans […]

  • Élise H., Montréal
  • ven. 14 mars 2025
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Mon salaud de patron c’est le gouvernement du Québec et ses bureaucrates. Des coupes de 1,5 milliard de dollars dans le réseau de la santé ont fait en sorte qu’aujourd’hui nous avons dû dire au revoir à 11 collègues sur notre département de radiologie. Ces coupes à l’échelle de la province représentent une perte dans les services de santé offerts à la population et un retour en arrière dans les pratiques. Un médecin radiologiste a témoigné à la radio qu’on assistait à un recul de 15 à 20 ans dans la qualité des soins offerts aux patients. Imaginez : une patiente qui habite en région subit une hémorragie suite à un accouchement. La première et meilleure option est l’embolisation de l’artère utérine qui cause le saignement. Les coupes budgétaires font en sorte que ce service n’est plus offert de soir ou de nuit. La deuxième option est de risquer un transfert avec la patiente instable vers un centre urbain. La troisième option, qui représente le recul de 20 ans : pratiquer une hystérectomie d’urgence, c’est-à- dire l’ablation de l’utérus. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Voilà le « progrès » qui nous est offert sous le capitalisme. Alors que les riches s’offrent des services dans des cliniques privées, les travailleurs et travailleuses de la classe ouvrière subissent des reculs dans leurs soins de santé, parfois au péril de leur propre vie.