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En cette fin d’année 2022, il est clair que nous vivons une époque de tournants brusques, de changements soudains et de grands bouleversements. La guerre, les virus qui courent et les chocs économiques amplifient les contradictions du capitalisme et plongent le monde entier dans la crise. Et de plus en plus, la classe ouvrière entre sur le terrain de la lutte, que ce soit dans les vagues de grèves en Grande-Bretagne et aux États-Unis, ou dans les mouvements révolutionnaires en Iran, au Sri Lanka et ailleurs. La nécessité des idées, d’un programme et d’une organisation révolutionnaires marxistes est plus grande que jamais.

  • La rédaction
  • sam. 17 déc. 2022
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En cette fin d’année 2022, il est clair que nous vivons une époque de tournants brusques, de changements soudains et de grands bouleversements. La guerre, les virus qui courent et les chocs économiques amplifient les contradictions du capitalisme et plongent le monde entier dans la crise. Et de plus en plus, la classe ouvrière entre sur le terrain de la lutte, que ce soit dans les vagues de grèves en Grande-Bretagne et aux États-Unis, ou dans les mouvements révolutionnaires en Iran, au Sri Lanka et ailleurs. La nécessité des idées, d’un programme et d’une organisation révolutionnaires marxistes est plus grande que jamais.

La soif d’idées marxistes s’est manifestée en février, lorsque Fightback/La Riposte socialiste a organisé la plus grande école d’hiver marxiste de son histoire, avec près de 1200 participants à l’événement en ligne. Avec le retour des activités en présentiel, plus de 100 personnes ont assisté à l’école marxiste de l’ouest à Edmonton, en juillet dernier. Ce succès s’est maintenu lorsque la TMI a organisé l’Université marxiste internationale, à laquelle plus de 7300 personnes de 144 pays se sont inscrites. Ces événements ont rassemblé des révolutionnaires de tout le Canada et du monde entier et ont une représenté une expérience éducative inestimable. (Nous tiendrons la 13e Université marxiste d’hiver annuelle en présentiel à Montréal en février prochain, vous pouvez vous procurer votre billet ici). 

Si nous voulons relever les défis que nous lance l’histoire, nous devons être éduqués sur la théorie et les tactiques qui peuvent nous faire gagner, et c’est exactement ce que nous faisons. Nous avons considérablement élargi notre catalogue de littérature marxiste. Nous avons publié « Anti-Dühring », « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État », « Histoire de la philosophie » par Alan Woods ainsi qu’une sélection de textes de Lénine sur la question nationale, entre autres. Cela nous amène à un total de 36 livres en français portant sur le Marxisme publiés. Cela fait de nous la maison d’édition marxiste francophone au pays!

Avec l’augmentation du nombre de grèves, il devient d’une importance cruciale de raviver les traditions combatives du mouvement ouvrier. C’est pourquoi nos camarades de Fightback au Canada anglais ont participé à lancer la campagne « Piquets de grève, on ne passe pas » cette année : pour aider à rebâtir la tradition des piquets durs, et pour faire comprendre pourquoi les piquets de grève, le droit de grève et la solidarité sont nécessaires à la défense de la classe ouvrière contre les attaques des patrons. C’est le slogan que nous avons apporté à la Fête du travail à Toronto, où notre message a fait les grands titres des journaux. La justesse de notre point de vue a été démontré par la grève des travailleurs de l’éducation du SCFP de l’Ontario en novembre, lorsqu’ils ont prouvé que les travailleurs peuvent défier les lois de retour au travail et les tentatives de rendre les grèves illégales, et gagner. Comme nous l’avons dit, c’est une leçon qui doit être diffusée dans tout le mouvement syndical.

Alors que la crise du capitalisme s’approfondit, il n’est pas surprenant qu’une certaine humeur pessimiste ait émergée parmi les jeunes, qui regardent autour d’eux et ne voient rien d’autre qu’un système en décomposition. Cependant, avec une perspective marxiste, nous comprenons le potentiel de la classe ouvrière à transformer la société. Cet optimisme révolutionnaire a touché une corde sensible sur les campus cet automne, lorsque les clubs de La Riposte socialiste étudiante à travers le Canada ont rencontré des milliers d’étudiants désireux de mettre fin à la misère du capitalisme. Comme le disait Lénine, « qui a la jeunesse a l’avenir », et c’est en construisant parmi les jeunes que l’on bâtira l’organisation nécessaire pour mener la révolution.

La Riposte socialiste/Fightback ne peut s’organiser qu’avec l’aide de nos membres et sympathisants. Avec l’intensification de la lutte des classes dans le monde et au Canada, il est plus important que jamais que la classe ouvrière dispose d’une source de nouvelles et d’analyses indépendante des médias capitalistes. Le journal est un outil qui permet de rassembler les organisateurs marxistes et de diffuser les idées révolutionnaires. Si vous soutenez le travail que nous avons accompli cette année et si vous voulez nous voir continuer à nous organiser, abonnez-vous à notre journal. Avec un don mensuel, non seulement vous soutiendrez la presse révolutionnaire, mais vous aiderez à diffuser nos efforts d’organisation à travers le pays. Le capitalisme ne va pas se renverser lui-même, mais avec votre aide, nous pouvons construire l’organisation révolutionnaire nécessaire pour mener cette lutte jusqu’au bout.

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