Maintenant que la glace est brisée, il est du devoir des associations étudiantes et des groupes pro-Palestiniens de continuer à bâtir le mouvement de grève.

« Nous devons renverser l’État pour mettre fin à la souffrance, non seulement en Palestine, mais dans le monde entier. »

La question de la Palestine et de la guerre au Moyen-Orient est une question de classe.

À écouter pour comprendre la situation au Moyen-Orient.

Nous appelons tous les groupes, syndicats et associations d’étudiants à s’unir et à répondre à l’appel à la mobilisation pour la grève.

Depuis que les campements ont déferlé sur les universités au printemps, la classe dirigeante canadienne a fait savoir qu’elle souhaitait que les manifestations cessent.

La veille du jour où Samidoun a été déclaré « terroriste » pour avoir brûlé des drapeaux et crié des slogans, l’armée israélienne a bombardé l’hôpital al-Aqsa à Gaza, déclenchant un incendie qui a détruit des installations de fortune et des abris pour les réfugiés.

Le lundi 23 septembre, la guerre non déclarée d’Israël contre le Hezbollah a commencé. Un bombardement massif et prolongé du Sud-Liban est en cours, en vue d’une invasion terrestre.

Aujourd’hui, 90% des écoles de Gaza ont été bombardées, plus de 5000 élèves sont morts et des centaines d’enseignants et de professeurs ont été tués.

L’Etat israélien espère, d’une part, semer la confusion au sein du Hezbollah et, d’autre part, provoquer une riposte de la part du mouvement libanais qui puisse ensuite servir de prétexte officiel à l’invasion du Liban.