Le 13 septembre 2008 à 16h00, la Société Bolivarienne du Québec (SBQ) a tenu son assemblée générale afin de finaliser un projet d’alliance avec Hands Off Venezuela Montreal (HOV). Cette fusion est le résultat de plus d’un an et demi de travail commun, qui atteint son point culminant lors du plus important événement de solidarité latino-américaine réalisé au Québec au cours des 5 dernières années, alors que plus de 200 personnes assistèrent aux conférences offertes par Jorge Martin et Celia Hart (mai 2008). Pour plus de détails, veuillez vous référer au rapport de l’événement en cliquant sur le lien suivant: « Pas touche au Venezuela ! » à Montréal : succès d’une réunion publique avec Jorge Martin et Celia Hart.

Plus de 20 activistes étaient présents à cette rencontre historique visant à unir deux importants groupes de solidarité latino-américaine à Montréal. L’assemblée a été ouverte par les mots de bienvenue du président de la SBQ, Ricardo Astudillo, qui souligna l’importance de cette rencontre en tant qu’avancée majeure pour les mouvements de solidarité au Québec ainsi que l’enthousiasme qu’il éprouve à travailler aux côtés des camarades de HOV. S’ensuivit une proposition officielle de fusion entre les deux groupes et l’adoption de la Déclaration d’unité présentée ci-contre. Toutes les propositions furent adoptées à l’unanimité avec grand enthousiasme.

Également notable est l’engagement des militants d’Action Créative qui ont maintes fois démontré leurs talents en tant réalisateurs de films révolutionnaires ainsi que mis leurs habilités de designers graphiques au service de la cause de notre groupe. Plusieurs activités futures du groupe furent également discutées, à l’inclusion de soirées de résistance culturelle, de solidarité avec le mouvement autochtone au Canada, d’actions contre les récentes manigances et complots de coups d’état au Venezuela et en Bolivie, de même que le lancement du nouveau livre “Réformisme ou Révolution” d’Alan Woods, en espagnol ainsi qu’en anglais.Cela a été suivi par l’événement “Un jour de Résistance Culturelle”, le 14 septembre 2008, célébrant l’union des deux groupes. Cette fête fut ouverte par Vladimir Illich Lopez Flores, militant de la SBQ, qui souligna la nécessité de défendre la Révolution bolivarienne, tout spécialement à la lumière des récentes attaques fascistes en Bolivie. Suite à ce discours, le coordinateur de HOV à Montréal, Lorenzo Fiorito, mentionna l’importance de l’union en ce qu’elle permet de consolider nos habilités afin de s’assurer que la Révolution bolivarienne ne demeure pas isolée, et ce, en faisant la diffusion au Canada des expériences révolutionnaires que vivent les gens en Amérique latine, afin de contribuer à l’édification d’une société socialiste à l’échelle internationale. Cette réjouissance dura toute la journée, avec les performances musicales de plusieurs musiciens latino-américains à Montréal, dont Bolivar Papineau et La Bande de Gaza (Iqi Balam).Afin de rejoindre HOV/SBQ à Montréal, veuillez envoyer un courriel à info@sbqc.org.Déclaration d’unité: Fusion de la Societé Bolivarienne du Québec et de Hands Off VenezuelaLa Société Bolivarienne du Québec/Hands Off Venezuela est une organisation au Québec regroupant des forces révolutionnaires en appui à la Révolution Bolivarienne.Nous sommes des travailleuses et travailleurs, Québecois-es, Canadien-ne-s, immigrant-e-s et ressortissants des Premières Nations, parlant plusieurs langues, mais unifiés dans notre lutte pour transformer cette societé dans le sens d’une existence plus humaine fondée sur la dignité et la solidarité.La Révolution Bolivarienne est un exemple lumineux qui montre la voie pour l’humanité. La réussite de cette Révolution dépend fortement des événements ayant lieu au Venezuela, en Bolivie, à Cuba, et dans d’autres pays de l’Amérique Latine. Mais la meilleure défense de la Révolution réside en sa diffusion internationale ainsi qu’en la préparation des conditions pour la révolution dans nos propres pays.Partout où la Révolution Bolivarienne est allée, elle a soulevé les travailleur-euse-s, les masses paysannes, les autochtones et les opprimés. Notre devoir au Québec est de transmettre l’exemple et les leçons de la Révolution au travailleur-euse-s, aux Premières Nations et aux opprimés de cette societé. Il nous faut lier ces luttes dans un projet internationaliste et révolutionnaire pour vaincre le capitalisme et construire le socialisme sur notre propre terre.La solidarité transforme notre isolement et faiblesse en force par la diversité.Ensemble nous vaincrons – Hasta la victoria siempre!