Le dimanche 6 juin, Nathaniel Veltman a délibérément sauté le trottoir et a foncé avec son véhicule sur une famille musulmane de cinq personnes à London, en Ontario. Tragiquement, quatre membres de la famille sont morts tandis que le fils de 9 ans est toujours à l’hôpital. Il s’agit du pire cas de violence raciste au Canada depuis la fusillade à la mosquée de Québec en 2017.
Une crise fait rage au sein de Québec solidaire. Elle prend la forme d’une guerre entre la direction du parti et le Collectif antiraciste décolonial (CAD). Lors du prochain Conseil national du parti, les 15 et 16 mai, le Comité de coordination national (CCN) du parti soumettra au vote une motion de blâme contenant une menace à peine voilée de désaccréditation du collectif. Cependant, ce n’est qu’un écran de fumée pour justifier l’adoption d’un « code d’éthique » restrictif qui rendra plus difficile pour les militants du parti de critiquer la direction et les députés.
L’été dernier, des dizaines de millions de personnes aux États-Unis ont participé au mouvement Black Lives Matter, déclenché par le meurtre de George Floyd par la police raciste. Près d’un an plus tard, le 20 avril 2021, son meurtrier Derek Chauvin a été reconnu coupable de trois chefs d’accusation : homicide involontaire au deuxième degré, meurtre au troisième degré avec « esprit dépravé » et homicide involontaire au deuxième degré.
S’il y a bien une chose qui se confirme aujourd’hui, c’est que la classe ouvrière et les minorités opprimées ne peuvent compter sur les tribunaux pour défendre leurs droits. Les syndicats et commissions scolaires devraient refuser d’appliquer cette loi discriminatoire avec un mouvement de désobéissance civile. Nous devons la combattre par des méthodes de lutte de classe.
Malgré l’égalité formelle dans la loi, nous sommes encore loin d’avoir atteint dans la pratique. Beaucoup de jeunes, de travailleurs et de travailleuses sont radicalisés par cet état des faits et rejoignent la lutte contre l’oppression des femmes. Toutefois, pour que cette lutte soit victorieuse, il faut la mener avec les bonnes idées et les bonnes méthodes. Dans ce texte, nous allons contraster les politiques identitaires au marxisme afin de démontrer que ce dernier offre de meilleures méthodes pour parvenir à une véritable émancipation des femmes.
À cause de leur place prédominante dans les métiers de la santé et de l’éducation, beaucoup de femmes constituent notre première ligne de défense contre le virus, le tout dans des conditions atroces. Et en plus de cela, au Québec comme ailleurs, sous les coups de la pandémie et de la crise économique, ce sont d’abord les femmes qui voient leurs conditions de vie reculer, sur le marché du travail comme à la maison. Des décennies d’avancées pour la condition des femmes sont en train d’être piétinées sous nos yeux. C’est le système capitaliste qui est la cause de ces reculs.
Dans les dernières semaines, de plus en plus de parents, principalement des femmes, se sont manifestés sur les réseaux sociaux pour dénoncer le manque criant de places en garderie, un problème qui s’est accru considérablement depuis le début de la pandémie.
Avec la montée du mouvement féministe et de la lutte contre l’oppression des femmes, des sections de la gauche et du mouvement féministe ont relancé l’idée d’un « salaire pour les femmes au foyer ». Elles classent les travaux ménagers effectués par les femmes comme un travail « non rémunéré », en affirmant que les capitalistes font des économies en s’appuyant sur ce travail non rémunéré. Quelle est la position du marxisme sur cette question?
Au début du mois de mars dernier, sept migrants détenus au Centre de surveillance de l’immigration (CSI) de Laval ont mené une grève de la faim. Dans leur déclaration, les grévistes ont expliqué qu’ils protestent contre le grave manque de mesures sanitaires pour les protéger de la COVID-19 et contre le traitement inhumain qu’ils subissent en temps de pandémie. Cette affaire lève le voile sur la nature tout à fait cruelle des politiques migratoires du Canada.
Depuis la semaine dernière, l’Angleterre connaît un déversement de colère et d’indignation après que le corps de Sarah Everard, 33 ans, ait été découvert dans le Kent. Celle-ci a été enlevée puis assassinée alors qu’elle rentrait chez elle après avoir rendu visite à une amie, dans le sud de Londres. Un policier en congé a été arrêté et inculpé pour ce crime. Durant la fin de semaine, un rassemblement en son honneur à Clapham a été brutalement dispersé par les forces de police, prétextant un non-respect des restrictions anti-coronavirus.
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