Mouvement contre le couvre-feu : où est la gauche?

L’opposition au couvre-feu en particulier, et à la gestion horrible de la pandémie par le gouvernement en général, se développe. Il faut une direction et des revendications claires à ce mouvement.

Impasse dans les négos au port de Montréal : Seule une grève peut amener la victoire

Le 21 mars dernier, les débardeurs du port de Montréal ont rejeté la plus récente offre patronale presque à l’unanimité : 99,71% des membres se sont prononcés contre une offre que l’Association des employeurs maritimes (AEM) a qualifiée de « finale ». Après les sept mois de trêve prenant fin le même jour, les patrons ne montrent pas plus de volonté de négocier que cet été, et aucune concession n’est faite à l’endroit des travailleurs. Tous les recours ont été épuisés; l’heure est venue de préparer une autre grève, et cette fois, de la mener jusqu’au bout.

Manque de places en garderies : le capitalisme fait reculer la condition des femmes

Dans les dernières semaines, de plus en plus de parents, principalement des femmes, se sont manifestés sur les réseaux sociaux pour dénoncer le manque criant de places en garderie, un problème qui s’est accru considérablement depuis le début de la pandémie.

Troisième vague de COVID-19 : la CAQ lance la serviette

La troisième vague de COVID-19 est commencée au Québec. C’est toujours la même histoire. « Risque calculé », « On va surveiller la progression », « On observe de près l’impact », disent-ils, jusqu’à ce que les cas montent en flèche et qu’un nouveau confinement soit nécessaire. La CAQ joue au yo-yo avec nos vies.

Grèves de la faim dans la prison pour migrants de Laval : à bas les politiques migratoires capitalistes!

Au début du mois de mars dernier, sept migrants détenus au Centre de surveillance de l’immigration (CSI) de Laval ont mené une grève de la faim. Dans leur déclaration, les grévistes ont expliqué qu’ils protestent contre le grave manque de mesures sanitaires pour les protéger de la COVID-19 et contre le traitement inhumain qu’ils subissent en temps de pandémie. Cette affaire lève le voile sur la nature tout à fait cruelle des politiques migratoires du Canada.

La pandémie de violence conjugale

Cinq femmes ont été assassinées dans des cas de violence conjugale jusqu’à présent cette année au Québec. Le féminicide – le meurtre de femmes pour le simple fait d’être des femmes – est l’expression la plus atroce de l’oppression continue des femmes aujourd’hui. L’effet disproportionné de la pandémie sur les femmes a exacerbé cette oppression. Les mesures de confinement et le chômage ont poussé de nombreuses femmes à rester à la maison, où beaucoup sont piégées avec un conjoint violent, sans aucun répit. Cette situation a mis en lumière la pandémie continue de violence conjugale sous le capitalisme.

Réponse à Francis Dupuis-Déri : pour un véritable débat à gauche sur la lutte contre l’oppression

Le 9 mars dernier, Presse-toi à gauche a publié un article de Francis Dupuis-Déri intitulé « Les “wokes” : un piège de renard à ours ». Nous croyons malheureusement que cet article fait dans la caricature et les hommes de paille, et n’aide pas à mener un véritable débat sur les méthodes et les idées permettant de lutter contre l’oppression.

Legault assouplit les restrictions alors qu’une énorme troisième vague approche

Une troisième vague de la pandémie est sur le point de frapper le Québec. Le nombre de cas quotidiens pourrait passer à un énorme 2000 à 4000 par jour à Montréal au printemps, si les mesures sanitaires sont relâchées même légèrement, selon une nouvelle étude de l’INSPQ. Malgré cet avertissement, c’est exactement ce que fait François Legault.

Ne laissons pas Legault ressusciter Duplessis!

Dans une récente publication sur Facebook, François Legault nous a fait part de sa lecture d’un livre sur Maurice Duplessis. Il en profite pour réhabiliter le despote corrompu et exploiteur des travailleurs qui a régné d’une main de fer sur le Québec de 1944 à 1959.

La CAQ s’attaque à la sécurité des travailleurs – Bloquons le PL59!

La CAQ s’apprête à rendre le travail moins sécuritaire et à réduire l’accès des travailleurs à une indemnisation en cas d’accident. Sous couvert de soi-disant « moderniser » le régime de santé et sécurité au travail (SST), elle a déposé le projet de loi 59 le 27 octobre dernier. Il s’agit d’une tentative des patrons d’économiser en sacrifiant la vie des travailleurs. Le mouvement ouvrier doit répliquer contre cette attaque frontale.